Des questions se posent donc à propos de sa pseudo "campagne" quasi inexistante . De plus, son parti (le MoDem) perd des plumes depuis plusieurs mois et semble un parti assez isolé, Yann Barthès dans le petit journal : "le monde parallèle du Modem", résume avec humour le statut du parti centriste.
Comment peut on expliquer cette descente si vertigineuse depuis 2007 ? Afin de mieux comprendre, retraçons l'historique des dernières élections :
- Les élections législatives de 2007 permettent à 3 députés MoDem de siéger à l'Assemblée Nationale, ce qui est peu face au bon score de la présidentielle ...
- Municipales 2008 : le MoDem affiche une stratégie de «cas par cas». Candidats indépendants dans certaines villes, alliance avec des formations de droite (avec l'UMP et Alain Juppé à Bordeaux) ou de gauche. Les candidats restés en lice au 2e tour sont souvent battus comme c'est le cas pour François Bayrou à Pau. Au final, le Modem totalise environ 1000 maires en France.
- Les élections européennes de juin 2009 peuvent être évoquées comme étant une réelle défaite pour le jeune parti. Perdant sa place de 3e force politique du pays au profit des listes Europe Ecologie, le MoDem ne totalise que 8,46% des voix.
- Seulement 4,6% pour les régionales de 2010 , et 8% pour les cantonales 2011 ...
Par conséquent, d'autres figures centristes commencent déjà à pointer le bout de leur nez, Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, tout deux écartés du gouvernement Sarkozy aimerait bien pouvoir se présenter en 2012 ... Bayrou se trouve donc dans une impasse et son bon score du premier tour de la présidentielle 2007 (18,7% soit presque 1 français sur 5) semble bien loin ...
Arrivera t'il à regagner de l'influence au sein de l'alliance centriste afin d'obtenir une crédibilité perdue où sombrera t'il dans le marasme d'une élection déjà très compliquée au niveau des sondages ... ?
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