mardi 3 mai 2011

"Il faut souffrir pour être belle !"

Après avoir réalisé une étude, la Haute Autorité de Santé (HSA) a rendu son verdict : « Les techniques de lyse adipocytaire non invasives (et invasives) présentent une suspicion de danger grave pour la santé humaine ». En effet chez certains patients, on a pu constaté l'apparition de nécroses ou encore d'ulcérations.C'est pourquoi le 12 avril dernier, un décret a été publié au journal officiel visant à interdire la lipolyse, une méthode permettant de dissoudre la cellulite en injectant des produits sous-cutanée.


Il faut savoir qu'environ 200 000 opérations de médecine esthétique ont lieu par an. Or, il n'y a que 1 500 médecins ayant des compétences reconnues dans ce domaine et seulement 700 chirurgiens esthétiques diplômés.

En effet comme dans tout acte chirurgical, ces opérations comportent des dangers même si  les patients sont censés avoir été informés. Beaucoup s'étonne encore des soucis rencontrés après une  intervention esthétique : cicatrices, infections, etc ... Sur le plan psychologique, certains déçus du résultat peuvent sombrer dans une dépression (une étude de l'université de Laval démontre l'augmentation mammaire chez une femme augmente de plus de 70% les risques qu'elle se suicide)  ou contracter une addiction à la chirurgie esthétique afin de gagner de la confiance en soi.
Comme on a pu, le voir avec le problème des prothèses mammaires défectueuses, le médecin n'est pas le seul a tout contrôlé.

Ces différents problèmes peuvent remettre en cause ce genre de pratiques et surtout leurs encadrements. Dernièrement une affaire a fait scandale aux Etats-Unis où une petite fille s'est faîte recollée les oreilles à seulement 7 ans. Peut-on autoriser la chirurgie esthétique à une petite fille aussi jeune ? 

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