Nouvelle campagne de la Fondation pour l'Enfance

Depuis quelques jours, la nouvelle compagne contre la violence infligée aux enfants est diffusée sur nos écrans,  réalisée par la Fondation pour l'Enfance, celle-ci soulève de nouveau le débat à propos de l'interdiction de la fessée. Depuis que l'état précurseur : la Suède, a condamné tout châtiment corporel imposé à un enfant en 1979, 27 autres pays ont suivi parmi eux : l'Italie, Israël, le Venezuela ou encore le Costa Rica.

En effet, ces châtiments corporelles auraient bien plus de répercussions sur l'enfant que certains parents ne le pensent....Comme le décrit le docteur Alice Miller : "Il faut cesser de se servir des enfants comme d'un exutoire, permettant de se défouler légalement des affects accumulés. On croit encore souvent que de "légères" humiliations, du type claques ou fessées seraient inoffensives. Car, tout comme pour nos parents, cette idée nous a été inculquée très tôt dans notre enfance. Elle aidait l'enfant battu à minimiser sa souffrance, et par là, à la supporter. Mais sa nocivité se révèle précisément par cette large acceptation : puisque cela était supposé "ne pas faire de mal", à chaque génération des enfants ont subi ces humiliants traitements, et, de plus, ont jugé juste et normal de recevoir des coups. Paradoxalement, dans leur effort d'empêcher leurs enfants de devenir délinquants, les parents leur ont enseigné la délinquance en leur livrant des modèles violents". Paradoxalement, comme l'a souligné le docteur Lazimi, on ne peut pas gifler un adulte, on ne peut pas frapper un animal,...Mais on peut encore punir son enfant en lui infligeant la fessée et encore 80% des parents n'hésitent pas utiliser la gifle, la fessée afin d'éduquer leurs enfants.

Dans une société où l'on cherche à bannir la violence, des efforts sont encore à fournir et c'est en commençant par supprimer la violence dans l'éducation des plus jeunes générations que l'on pourra espérer atteindre cet objectif ...